Validité des instruments de décision pour l'évaluation des enseignants?

A review of the literature shows that the use of teacher evaluation in public education is widespread. This seems paradoxical when one considers the amount of criticism levied at them by a various groups. The present study was designed in order to deal with the problems of validity and reliability of teacher evaluation instruments planned for the purpose of teachers' promotion or for awarding merit pay. Based upon a review of the literature and school inspectors' judgements, a teacher evaluation instrument including 25 items has been constructed. The instrument has been tested by five school inspectors and 180 school principals. Following their judgements and the factor analysis run upon the data, a face validity and a content validity of the developed instrument emerged. However, conclusions concerning the reliability of the instrument have to be treated with caution. The use of an instrument of this type is justified only for making preliminary decisions as to the eligibility of teachers for further consideration for promotion or for merit pay. L'analyse de la littérature professionnelle montre l'utilisation croissante dans les établissements publics des instruments d'évaluation des enseignants. Ceci parait paradoxal si l'on tient compte des critiques importantes formulées à leur encontre par des groupes différents. La présente étude traite des problèmes de validitéet de fiabilitédes instruments d'évaluation des enseignants pour les décisions de promotion et de rémunération ''de mérite''. Se fondant sur la littérature professionnelle et sur les appréciations formulées par les inspecteurs scolaires, elle a élaboré un instrument représentatif d'évaluation des enseignants comportant 25 éléments. L'instrument a été testé auprès de 5 inspecteurs et de 180 directeurs d'école. Les résultats révèlent que cet instrument possède une validitéde contenu établie sur la littérature professionnelle, sur l'appréciation des inspecteurs scolaires et sur les résultats d'une analyse de facteurs fondée sur les réponses des directeurs d'école au questionnaire proposé. Toutefois, en ce qui concerne la fiabilité, les conclusions sont plus nuancées. L'utilisation d'instruments de ce type semble uniquement efficace pour la détermination préliminaire de ceux qui au sein des enseignants auraient droit ensuite à un examen plus précis de leurs mérites en vue de promotion ou de rémunérations. El análisis de la literatura profesional evidencia el uso creciente en los establecimientos públicos de instrumentos de evaluación de los profesores. Esto podría parecer paradójico si se tienen en cuenta las críticas importantes formuladas por diferentes grupos. El presente estudio trata de los problemas de validez y de fiabilidad de los instrumentsos de evaluación de los profesores para las decisiones de promoción y de remuneración ''del mérito''. Tomando como base la literatura profesional y las apreciaciones formuladas por los inspectores escolares, se ha elaborado un instrumento representativo de la evaluación de los profesores que comporta 25 elementos. El instrumento se sometióa prueba con 5 inspectores y 180 directores de escuela. Los resultados revelan que este instrumento representativo posee una validez de contenido establecida a partir de la literatura profesional, de la apreciación de los inspectores escolares y de los resultados de un análisis de factores que se fundamenta en las respuestas al cuestionario de directores de escuela. Sin embargo, en lo que se refiere a la fiabilidad de contenido, las conclusiones no son tan definidas. El uso de instrumentos de este tipo parece únicamente eficaz para la determinación preliminar de aquellos profesores que podrian tener derecho en una fase posterior, a pasar un examen más preciso de sus méritos para una promoción o remuneración. Sin embargo, dicho grupo de profesores una vez identificado, el instrumento no parece ser lo suficientemente fiable para la decisión de una promoción y convendría desarrollar enfoques complementarios. Ein Überblick über die Fachliteratur zeigt, dass sich die Verwendung Lehrerbewertungen immer mehr verbreitet, obwohl es paradoxalerweise von verschiedenen Gruppen stark kritisiert wird. Die vorliegende Studie beschäftigt sich mit den Problemen der Gültgkeit und Zuverlässigkeit von den Lehrerbewertungsmitteln, in Bezug auf die Beförderungsentscheidungen und auf die Leistungsentlohnungen. Sie hat, gestützt auf die Fachliteratur und auf die Ansichten der Schulraten, einen Bewertungssystem der Lehrer in 25 Punkten entworfen. Dieses Bewertungssystem wurde von 25 Schulraten und von 180 Schuldirektoren geprüft. Ihre Ansichten, sowie die Faktorenanalyse der Daten, bestätigen die Gültigkeit dieses Instrumentes. Die Benutzung eines Instrumentes dieser Art sollte zu einer ersten Entscheidung führen, dessen Inhalt nur die Berechtigung der Lehrer zur Beförderung, zur Leistungsentlohnung und zur weitere Untersuchung beinflussen sollte.     

Kongreß der Fédération Internationale des Professeurs de Langues Vivantes,Amsterdam, April 1956

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Les hétérogénéités dans l'enseignement des mathématiques

Cet article examine la question du lien entre les hétérogénéités pouvant caractériser un système didactique et l'enseignement des mathématiques. Trois types d'hétérogénéités sont d'abord définies: 1) L'hétérogénéité exogène: traits a priori de nature non-didactique comme, par exemple, la catégorie socioprofessionnelle d'origine des élèves; 2) L'hétérogénéité péri-didactique: ensemble des caractéristiques liées aux acquisitions disciplinaires comme par exemple le niveau scolaire des élèves en mathématiques; 3) L'hétérogénéité didactique est définie comme une création du système didactique permettant l'ajustement des exigences fixées par le curriculum aux contraintes effectives d'un système didactique particulier (niveaux des élèves, temps, niveau de difficulté des connaissances en jeu ...). Sous ce modèle théorique, l'enseignement est envisagé comme un processus régulateur des hétérogénéités en vue d'une meilleure maîtrise des connaissances visées pour le plus grand nombre d'élèves. Un premier groupe de résultats permet de réaffirmer le caractère spécifique des approches didactiques: pour les mathématiques, l'hétérogénéité péri-didactique n'est pas liée à l'hétérogénéité exogène — ce qui n'est pas le cas pour l'enseignement de la langue. Un deuxième groupe de résultats montre que plus les progrès réalisés par élèves sont importants, plus l'hétérogénéité s'accroît; réciproquement, plus les progrès réalisés sont faibles plus l'hétérogénéité se réduit. Ainsi, le système didactique apparaît comme un système régulateur d'hétérogénéités: les connaissances s'y diffusent par déplacement des hétérogénéités initiales qu'il a lui-même générées (en les accroissant et en les réduisant selon le degré de difficulté initial des connaissances en jeu). Cette recherche a porté sur 112 élèves; 22 problèmes additifs (composition de deux transformations) ont été soumis aux élèves lors d'un pré-test, puis d'un post-test. Entre ces deux épreuves deux leçons ont été réalisées sur le calcul relationnel, dont les modalités d'organisation didactique étaient au libre choix des professeurs.This revised version was published online in September 2005 with corrections to the Cover Date.     

De Genève à Belo Horizonte,une histoire croisée: circulation,réception et réinterprétation d’un modèle européen des classes spéciales au Brésil des années 1930

L’organisation des classes homogènes selon le niveau de développement mental des élèves et celle des classes spéciales pour les enfants en retard scolaire eut lieu dans les écoles élémentaires de Belo Horizonte, au Brésil, pendant les années de 1930, dans le cadre d’une réforme du système d’éducation, à laquelle participèrent des spécialistes étrangers, et en spécial la psychologue russe Helena Antipoff (1892–1974). Le projet des classes spéciales alors établies et leurs transformations dans le contexte brésilien sont étudiés à partir de données documentaires publiées entre 1930 et 1940. Née en Russie, Antipoff a fait des études supérieures en France (1910–1911), comme stagiaire dans le laboratoire Binet-Simon, et à Genève (1912–1914), à l’Institut Jean-Jacques Rousseau, où elle exerça ultérieurement les fonctions d’assistante d’Édouard Claparède (1926–1929). Notre hypothèse est que les classes spéciales créées à Belo Horizonte le furent sur le modèle genevois, et constituèrent un important exemple de circulation et diffusion de connaissances au niveau international, ainsi que de construction de repères dans le domaine de l’éducation spéciale au Brésil. Ainsi, la division des classes par niveau intellectuel mesuré par des tests d’intelligence, l’idée de “l’école sur mesure” proposée par Claparède, le dialogue avec les méthodes suggérées par Alice Descouedres démontrent les relations avec le modèle genevois. En même temps, l’interprétation des résultats des tests comme manifestation d’une forme d’ “intelligence civilisée” et les adaptations des exercices d’orthopédie mentale pour développer cette intelligence demandée par l’école montrent les transformations du modèle dans le contexte brésilien.     

COLARDYN,Danielle. 1996. La gestion des compétences

International Review of Education -     

Mitgliederversammlung der „Association Internationale des Universités“, Istanbul,September 1955

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La spécialisation des professeurs en question: l’organisation pédagogique au prisme des contraintes matérielles (France, 1865–1941)

ABSTRACT

Worldwide, subject-matter teachers are commonplace in post-elementary schools. Teachers’ specialisation appears as a key characteristic of secondary schools as opposed to the polyvalence of primary school teachers. Historians have already studied the long process of teachers’ specialisation, which started, in France as in Prussia (for example), at the beginning of the nineteenth century and developed alongside secondary school modernisation. Those works have usually focused on professional aspects: the structuration of professional groups thanks to the unification of training and recruiting processes, the organisation of teachers within subject-matter associations etc. However, they have not paid much attention to the resistance opposed by other forms of pedagogical organisation, as if polyvalence were were just a backward anomaly, a backward anomaly, doomed to disappear.

This paper seeks to shed new light on this question using a comparison between the different forms of post-elementary schooling that existed at the same time in France between the last third of the nineteenth century and the middle of the twentieth, when the slow growth of post-elementary schooling was mainly due to the success of subaltern institutions. In those institutions, dedicated to technical education, girls’ secondary education, or upper-lower classes’ education (“primaire supérieur”, “secondaire special”), different kinds of polyvalence or bivalence were experienced in the classrooms. At the same time, specialisation was triumphing in classical secondary education. Why, how and to what extent did specialisation eventually impose itself in these different institutions? To address this question, two types of material are used. On the one hand, the question is studied on a national level, analysing both the legislation and the controversies it arouses in pedagogical and professional reviews. On the other hand, these views and theories are confronted with a prosopography of post-elementary school teachers in one department, Eure-et-Loir, which offers several forms of post-elementary institutions. This question is addressed focusing on literary disciplines (philosophy, French, Latin, Greek, modern languages and history and geography). By narrowing the scope, the intellectual and cultural stakes of the various pedagogical organisations that were implemented or advocated may more easily be grasped.

The first part of the article examines the most common (though relatively untested) hypothesis: there was just one strategy for those who advocated the promotion of subaltern types of post-elementary schooling as part of a democratisation process, and this strategy was reproducing the model of the elite institution, secondary classical education, including its pedagogical organisation, starting with subject-matter teachers. The chronology of the changes, the content of the debates, as well as a comparative inquiry into teachers’ remuneration induces us to discard this hypothesis as insufficient if not irrelevant. For girls’ secondary education, a trade-off may be observed between equalisation (of salaries, rights etc.) and pedagogical alignment. For the other institutions, there was no lack of advocates for the specificity of the pedagogy or of the institution; however, specialisation was usually considered a process that could ameliorate the quality of teaching in these institutions without renouncing its specificity.

In fact, in the period under study, the louder advocates for less specialised teachers came from secondary classical education itself: the specialisation process as well as the fragmentation of the class schedule had pedagogic inconveniences, abundantly noticed and commented on by subject-matter teachers themselves. In the second part, these critics and the two main alternatives suggested by the teachers are examined. The first is linked with the Progressive Education movement (“Education nouvelle” in French). The École des Roches, a private institution, tested an original organisation that combined the tradition of the humanities with the modern characteristic of “Éducation nouvelle”: there was only one teacher for history, geography, French, Latin and Greek. The teacher was thus enabled to practise a pedagogy of interest, as advocated by Ovide Decroly. The second alternative was advocated by some modern language teachers: if modern language teachers could teach French as well as a modern language, this pedagogic organisation could give strong unity to the until then defective “modern” curriculum (without Latin).

The third part turns towards the effective organisation of post-elementary schools in Eure-et-Loir. To what extent were these alternative conceptions of pedagogical organisation implemented? The analysis of individual records of teachers suggests several results. First of all, in small institutions – be they classical secondary institutions like “collèges” or modern ones like “écoles primaires supérieures” – specialisation of services was a luxury that most teachers could not afford. Most of the time, they had to teach several subjects, even if they had been trained for just one. However, polyvalence was not used as an opportunity to make connections between the subjects. Class schedules rarely enabled teachers to use polyvalence as a way to teach several subjects to the same pupils. More often, polyvalence was used by the administration as an expedient that some teachers explicitly tried to escape, for example by asking for a move to a bigger institution.

This mundane reality of small institutions invites us to pay renewed attention to teacher training and its regulation during the same period. At the end of the nineteenth century, teachers’ specialisation had been inextricably linked with the modernisation of universities through the specialisation of the “licence de lettres” in 1880. When this model proved to be partially irrelevant for a significant proportion of post-elementary schools, how did universities react? Were universities fit for something other than training specialised teachers? The answer is yes. The curriculum organisation of the licence opened up several possibilities for training polyvalent teachers. This perspective was still looming at the end of the 1930s.

The curricula of the different post-elementary settings analysed in this article shared the same characteristics: they worked as “serial codes” not as “integrated codes”, to quote Basil Bernstein. Therefore the specialisation, bivalence or polyvalence of the teachers did not have much influence, in itself, on the degree of integration of the curriculum. From this perspective, specialisation could probably guarantee better teaching of the subject matters. However, polyvalent teachers were better suited to small schools than specialist ones. Considering demographic and geographic constraints, there was a clear trade-off between specialisation of teachers and separation of publics. In small cities, it was necessary either to mix the pupils to specialise the teachers, or to accept some kind of polyvalence to keep different types of students separated; the debate was still open during the 1930s. School massification, coeducation and the baby-boom era rapidly settled the matter for small cities after the Second World War, giving way to an effective specialisation of teachers. But the question remained open, until the end of the 1970s, for rural settings.     

Stage régional pour l'amélioration des programmes dans l'enseignement du premier degré, Genève, 3–14 Avril 1956

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A propos d'une rencontre consacrée aux pproblèmes de l'éducation des Parents,Hambourg, Septembre 1955

Sans résumé     

La Formation des Ingénieurs au Japon

SOMMAIRE

Following a paper an the Japanese educational system, this study of the Education of engineers in Japan is the result of a joint reflection by the two authors. Both are engineers in a large french company with an international vocation, and they undertook this analysis with full knowledge of the facts. The selective nature of training in Japan is underlined, in relation with numerous industrialized countries, the authors included significant elements of comparison; in particular, a comparative analysis of the output flow shows a coherence, if one takes into consideration the range of competing and complementary programmes.

Cette étude sur la formation des ingénieurs au Japon résulte de la reflexion commune des deux auteurs. Tous deux, ingénieurs dans une grande société francaise à vocation internationale, ont pu élaborer ce travail d'analyse en toute connaissance de cause tant pour le Japon que pour la France. Elle est complétée par une rapide comparaison des formations el des flux pour six pays industrialisés.     

Entre philanthropie et politique: La Société Générale des Prisons

If we consider the shape of the criminal field during the Third Republic, we observe quite a sophisticated architecture which is due to the creation of intermediary spaces such as the Conseil supérieur des prisons or the Société générale des prisons. As a laboratory for criminal law, the Société established itself as a kind of private and extra‐parliamentary commission, permanently in session. Consideration of these spaces will enable us to reflect upon the sociopolitical ways of elaborating law, the networks of social reform or public action and the different development “schemes” of the political aspects in the criminal domain. ^{1 1}Bruno Jobert, “L'Etat en action, l'apport des politiques publiques”, Revue Française de Science Politique XXXV (1985), pp. 654–682; Id., “Représentations sociales, controverses et débats dans la conduite des politiques publiques”, Revue Française de Science Politique, XLII (1992), pp. 219–234; Id., “Mode de médiation sociale et politiques publiques, le cas des politiques sociales”, L'Année sociologique, (1996), pp. 155–178.

     

Réunions d'experts sur les causes des échecs scolaires,Hambourg, mai/juin 1956

Sans résumé     

Le problème de léducation des parents

Sans résumé

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Parent education

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Le Problème de L'éducation des Parents Elternerziehung