Tendances actuelles de l'education des parents en France

Conclusion En conclusion, l'éducation des parents tend à se fonder sur des bases scientifiques que lui fournissent la psychologie et la sociologie, dont elle cherche à orienter les travaux vers l'étude de la famille considérée comme un groupe en évolution permanente, animé par un dynamisme propre que l'on découvre dans les inter-relations de ses membres et dans ses relations avec la société.Cependant, elle a conscience que sa fonction essentielle est une action éducative, que ces connaissances ne doivent pas émousser mais éclairer et stimuler. Cette action s'exerce sur la famille, à travers les parents, les jeunes et leurs éducateurs. Elle s'exerce par un enseignement, des publications, mais aussi par des moyens d'aide individuelle et collective, par l'inspiration ou la coordination d'institutions sociales, et même par l'inspiration d'oeuvres artistiques et culturelles. Action orientée vers l'acquisition de la force et de l'autorité personnelles, du sens de la responsabilité, vers le développement d'un esprit de compréhension, de coopération et d'entr'aide entre générations, entre milieux sociaux et entre civilisations. La rapidité de l'évolution des sciences et techniques qui fournit sans cesse de nouveaux moyens d'action et de relations, qui bouleverse sans cesse les conditions d'existence, oriente aujourd'hui l'éducation moins vers l'imitation du passé que vers la préparation et l'invention d'un avenir, et vers l'acquisition d'une faculté d'adaptation incessante. C'est peut-être en effet en apprenant en même temps aux peuples et aux jeunes à rompre avec les préoccupations, habituelles aux individus comme aux sociétés, de conserver et de défendre des positions et des avantages acquis, pour imaginer et réaliser des relations de coopération et de perfectionnement nouvelles, que l'on peut travailler au rapprochement des générations et des civilisations.     

Can public arts education replace arts subsidization?

The debate about whether the arts should be supported or not is far from new, and most governments support the arts in one way or the other. The literature considers several arguments in favor of such interventions. Public education may seem to be an action which could, in the long run, lead to possible reductions of subsidies. Surveys show that those who have been exposed to the arts when young participate more when adult. However, the “non-market” transmission from parents to children generates an external effect, which has to be taken into account to reach first-best situations. We construct an overlapping generations model in which young consumers are exposed to both public education toward the arts and to non-altruistic transmission of such a taste from their parents. We show that the first-best can be reached only if there is both public cultural education and subsidization of arts consumption. Therefore, education cannot be considered as a substitute for subsidies to arts consumption. However, as is often the case in European countries, government intervention is usually below the first-best level. Using a model calibrated on French data, we show that it is then preferable to subsidize education, while consumption, especially of the older generations, should be taxed rather than subsidized.